mercredi 23 mars 2016

Styx underwalk

Travail personnel pour "Le Voyage sans Retour"

Et c'est reparti...






















Un article intéressant dans Le Courrier du 10 Mars, "Dans la peau d'un réfugié" de Tom Hermans, publié dans De Standaard.
Six Flamands célèbres, aux profils très différents, ont suivi la route des réfugiés, le temps du tournage d'une série documentaire. Ils ont suivi la route des passeurs, ont été témoins de la violence et du désespoir. Cependant, malgré cette immersion, 4 participants sur 6, tous du domaine de la droite politique flamande (Zuhal Demir (N-VA), Jean-Marie Dedecker (LDD), Margriet Hermans [ancienne députée Open VLD redevenue chanteuse et présentatrice télé en 2009] et Veroniek Dewinter, 21 ans, fille de Filip Dewinter, le leader historique du Vlaams Belang) continuent d'être aveuglés par leur idéologie et pensent qu'ils ne faut pas ouvrir la porte aux réfugiés. "Cette intransigeance pourrait être liée aux fonctions exercées par les uns et les autres : un homme politique ne peut pas se permettre de désavouer son parti en revisant subitement son point de vue sur des questions aussi délicates." dit Tom Hermans. Des idéologues donc...
Quelques perles:
"- Veroniek Dewinter qui tentent dans un camp de réfugiés de convaincre une femme de ne pas venir en Europe "parce que là-bas, tu sais, tu seras obligée de travailler".
-Jean-Marie Dedecker, qui lâche au beau milieu des ruines de Magadiscio qu'"ils s'infligent ça eux-mêmes avec leur islam".
- Zuhal Demir, elle-même kurde, qui continue à affirmer à des combattants peshmergas kurdes que eux non plus ne devraient pas venir en Belgique : "Dès que vous êtes accueillis en tant que réfugiés de guerre dans un camp de réfugiés et que vous voulez poursuivre vers l'Europe, vous devenez des opportunistes et donc des réfugiés économiques."



"Encore un bois qui disparait", illustration pour l'article de Geert Sels  dans De Standaard, où l'on apprend que la société pharmaceutique Essers abattra 12 hectares de zone forestière classée Natura 2000 mais rachetées à l'agence flamande de la nature et des forêts et à la Ville de Genk. Et ceci pour s'étendre et construire des entrepots et du stationnement. "Augmenter la hauteur n'était pas une option. « On ne peut pas empiler davantage marchandise en hauteur parce qu'il y a des systèmes d'arrosage, ..., Ajouter un autre niveau de douze mètres au-dessus du niveau du sol ne serait pas rentable économiquement parce qu'il faudrait investir de manière exponentielle dans la stabilité. »

Le béton a donc fini par triompher des espaces verts. Et le profit d'une seule société sur le bénéfice de tous.