mercredi 30 mai 2012
mardi 22 mai 2012
Pornocratia
J'ai illustré aujourd'hui un article pour le Courrier qui traite de la "pornification" de la prostitution.
Pour résumer l'article, les usagers du sexe payant demandent aux travailleuses du sexe de se plier à des pratiques de plus en plus en accord avec les acrobaties qu'ils reluquent sur la toile.
Ils en attendent "le plus possible pour un minimum d'argent" dit une péripatéticienne qui a du compteur et qui n'en revient pas de ce qu'on lui demande. Ces clients ne réalisent apparemment pas qu'on n'est pas au cinéma et surtout que le respect des travailleurs, et bien mon vieux, c'est partout! Nous arrivons à un tournant de société où l'ultra-sexualisation généralisée et la croyance que n'importe quel désir doit être immédiatement satisfait légitiment une forme de tyrannie. L'autre n'est qu'un outil, il est là pour être utilisé. La prostituée interrogée déplore également le manque de solidarité entre les filles. C'est la crise... C'est à celle qui acceptera et empochera la monnaie. Les limites, si c'est pas les filles qui les posent, qui va le faire? Augmentation des risques sanitaires, blessures, pratiques non consenties... On est loin de la bonne vieille pipe apparemment.
Et on est loin aussi du porno 70's et de son sexe festif.
Je t'humilie, je te terrasse, je te poignarde avec ma bite. Le porno, aujourd'hui, c'est la guerre...
Comme il y avait également un article traitant du pèlerinage commémoratif de la bataille de l'Yser, j'ai fait un mix en essayant de garder mon sens de l'humour.
Pour résumer l'article, les usagers du sexe payant demandent aux travailleuses du sexe de se plier à des pratiques de plus en plus en accord avec les acrobaties qu'ils reluquent sur la toile.
Ils en attendent "le plus possible pour un minimum d'argent" dit une péripatéticienne qui a du compteur et qui n'en revient pas de ce qu'on lui demande. Ces clients ne réalisent apparemment pas qu'on n'est pas au cinéma et surtout que le respect des travailleurs, et bien mon vieux, c'est partout! Nous arrivons à un tournant de société où l'ultra-sexualisation généralisée et la croyance que n'importe quel désir doit être immédiatement satisfait légitiment une forme de tyrannie. L'autre n'est qu'un outil, il est là pour être utilisé. La prostituée interrogée déplore également le manque de solidarité entre les filles. C'est la crise... C'est à celle qui acceptera et empochera la monnaie. Les limites, si c'est pas les filles qui les posent, qui va le faire? Augmentation des risques sanitaires, blessures, pratiques non consenties... On est loin de la bonne vieille pipe apparemment.
Et on est loin aussi du porno 70's et de son sexe festif.
Je t'humilie, je te terrasse, je te poignarde avec ma bite. Le porno, aujourd'hui, c'est la guerre...
Comme il y avait également un article traitant du pèlerinage commémoratif de la bataille de l'Yser, j'ai fait un mix en essayant de garder mon sens de l'humour.
mardi 8 mai 2012
Desperate Housewives
C'est la dernière saison pour les pauvres petites filles riches de Wisteria Lane. Elles nous ont bien fait rire et aussi bien agacées... Surtout Suzan pour ma part, putain Suzan! T'es conne où quoi? Ceci dit, si je ne pouvais pas m'agacer devant Suzan et son indécrottable maladresse, je m'agaçais devant Carrie Bradshaw de Sex and the City et son nombrilisme de compétition ou devant Mary Crawley de Downton Abbey et sa pudibonderie masochiste. Toutes elles m'horripilent! Sauf Kelly de Misfits, Kelly c'est de la balle! C'est une prolo, elle est vulgaire, grande gueule et elle a du coeur. Les autres c'est des gosses de riches pourries gâtées qui se lamentent!
Desperate, tu parles... Allez passer vos vacances au Darfour, on en reparlera! ;)
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