Pour celle là, paradoxalement, j'ai du faire vite! Cependant en la faisant, un grand calme m'a envahit.
Un petit chat sur les genoux, une tasse de thé, les feuilles mortes flottants entre ciel et terre et voilà... On vous presse et rien ne vaut l'instant suspendu, l'absence d'action, l'immobilisme contemplatif. Ce sont les moments perdus à lire qui emmènent le plus loin, les instants d'arrêt à rêvasser qui nourrissent l'imaginaire et donnent l'engrais pour les semailles. L'éloge de la lenteur, ce sont les plantes qui n'ont l'air de rien et qui éclosent, dans un éclat stupéfiant, quand le temps de moissonner est arrivé.
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