Cher Baby Boomer,
il faut admettre que ce que tu nous laisses est très généreux. Si onctueuse, si toxique, cette bonne grosse merde dans laquelle les générations futures, tes enfants en premier lieu, vont pouvoir écoper pendant des décennies pendant que toi, confortablement installé sur ta retraite, tes plans de capitalisation et ton chauffage électrique à bas prix, tu me parles de l'impossibilité de sortir de la logique de croissance! J'avoue, j'ai envie de te serrer très fort dans mes bras, mes bras qui je l'espère sauront encore travailler à 75 ans pendant que toi tu prêcheras dans les limbes pour la dérégulation des marchés financiers. Avec un peu de chance, puisque mon espérance de vie baisse avec mon espérance de retraite et mon pouvoir d'achat, je serais morte à 55 ans d'un cancer des poumons alors que je ne fume pas, corrompue par un poison placé à bon escient dans la chaine alimentaire, dans les composantes électroniques de mon ordinateur ou simplement dans l'air que je respire, un poison à bas prix qui aura permit plus de profits pour les actionnaires dont tu fais partie. Allez va, je comprends, c'est difficile de renoncer à son petit confort. Ignorer la réalité de l'avenir de ses propres enfants lorsqu'on est responsable de la faillite de celui ci, c'est humain après tout. Ne sommes nous pas le plus grand prédateur de la planète! Prédateur sur le dos de sa propre lignée, prédateur sur son milieu naturel? Cynique jusqu'à la sociopathie? Dis moi, là pendant que je t'embrasse tendrement, assise sur tes genoux comme un petit enfant reconnaissant, t'es-tu demandé si tu n'aurais pas mieux fait de mettre un contraceptif, plutôt que d'assassiner notre avenir par ton égoïsme?
Tu ne pensais pas... Tu ne savais pas... Et là, tu sais et tu fais quoi? Tu dis que c'est pas toi...
il faut admettre que ce que tu nous laisses est très généreux. Si onctueuse, si toxique, cette bonne grosse merde dans laquelle les générations futures, tes enfants en premier lieu, vont pouvoir écoper pendant des décennies pendant que toi, confortablement installé sur ta retraite, tes plans de capitalisation et ton chauffage électrique à bas prix, tu me parles de l'impossibilité de sortir de la logique de croissance! J'avoue, j'ai envie de te serrer très fort dans mes bras, mes bras qui je l'espère sauront encore travailler à 75 ans pendant que toi tu prêcheras dans les limbes pour la dérégulation des marchés financiers. Avec un peu de chance, puisque mon espérance de vie baisse avec mon espérance de retraite et mon pouvoir d'achat, je serais morte à 55 ans d'un cancer des poumons alors que je ne fume pas, corrompue par un poison placé à bon escient dans la chaine alimentaire, dans les composantes électroniques de mon ordinateur ou simplement dans l'air que je respire, un poison à bas prix qui aura permit plus de profits pour les actionnaires dont tu fais partie. Allez va, je comprends, c'est difficile de renoncer à son petit confort. Ignorer la réalité de l'avenir de ses propres enfants lorsqu'on est responsable de la faillite de celui ci, c'est humain après tout. Ne sommes nous pas le plus grand prédateur de la planète! Prédateur sur le dos de sa propre lignée, prédateur sur son milieu naturel? Cynique jusqu'à la sociopathie? Dis moi, là pendant que je t'embrasse tendrement, assise sur tes genoux comme un petit enfant reconnaissant, t'es-tu demandé si tu n'aurais pas mieux fait de mettre un contraceptif, plutôt que d'assassiner notre avenir par ton égoïsme?
Tu ne pensais pas... Tu ne savais pas... Et là, tu sais et tu fais quoi? Tu dis que c'est pas toi...
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